Jeûne et maladie auto immune
29/07/2022
L’auto-immunité correspond à un dérèglement de notre immunité, c'est par exemple le cas dans le diabète de type 1, la sclérose en plaques ou encore la polyarthrite rhumatoïde,la maladie de Crohn…
Mieux comprendre à travers l’exemple de la polyarthrite.
Nos propres anticorps (soldats donc censés nous défendre) sont déréglés. Devenus incohérents ils s’attaquent à nos articulations. La nuit, quand on ne bouge pas, ils « rongent » consciencieusement ces articulations qui se défendent logiquement par une réaction inflammatoire.
Le patient présente des douleurs articulaires nocturnes jusqu’au petit matin et la destruction lente de ses articulations entraîne petit à petit un enraidissement matinal de plus en plus important. L’enraidissement au début peut n’être accompagné que d’un simple gonflement de l’articulation. Il cède lors des mouvements une fois réveillé après « dérouillage » matinal. La raideur peut durer de quelques minutes à plusieurs heures avant de s’atténuer dans la journée avec le mouvement qui réparti les anticorps également dans l’articulation. Le temps de raideur matinal est un marqueur de l’inflammation. Son augmentation aboutit à une perturbation progressive des activités de la vie quotidienne et peut conduire à une véritable incapacité.
Il existe beaucoup d’autres maladies auto-immunes. Si les anticorps déréglés s’attaquent à la glande thyroïde, le principe pathologique est à peu près le même. Seule la cible change et on assiste à une thyroïdite. Si les anticorps déréglés s’attaquent aux cellules de l’intestin, les pathologies les plus handicapantes sont la rectocolite hémorragique ou la maladie de Crohn, entre autres. Si la cible est la substance blanche (myéline) des neurones il s’agit alors d’une sclérose en plaque. Il faut bien comprendre que toutes ces maladies auto-immunes ont un mécanisme pathologique d’origine comparable à la polyarthrite rhumatoïde, c’est la cible qui change.
Découvertes scientifiques qui montrent les effets du jeûne sur la polyarthrite.
La baisse des douleurs articulaires En 1983 le Dr Lithell et ses collaborateurs montrent la fonction anti-inflammatoire du jeûne dans la polyarthrite rhumatoïde. Le plus spectaculaire dans ce travail est la baisse des douleurs articulaires mesurées par l’indice de Ritchie qui évalue la douleur de 53 articulations prédéfinies quand on les pince:
0 pas de douleur,
1 douleur à la palpation,
2 douleur et sursaut.
3 sursauts et retrait.
Puis on fait la somme des évaluations. Le tableau ci-dessous montre une baisse spectaculaire de l’indice de
Ritchie lors du jeûne (fasting) de 13 patients présentant une polyarthrite rhumatoïde.
Index ce Ritchie comparant la douleur articulaire chez des jeûneurs (fasting) et des non jeûneurs contrôles (différence significative avec p
Cela signifie que les articulations sont nettement moins douloureuses lors d’un jeûne quand on a une polyarthrite rhumatoïde ! Un médicament qui produirait un tel effet, susciterait un intérêt immédiat pour le financement de sa production et sa mise sur le marché ! Mais pour le jeûne, en 1983, on trouve juste cela intéressant et le grand public n’est pas mis au courant de cette bonne nouvelle. En 1991, c’est l’étude du Suédois Palmblad, médecin interniste, qui confirme l’effet anti-inflammatoire du jeûne dans la polyarthrite rhumatoïde. L’auteur fait jeûner 7 jours 21 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. L’effet est surprenant, le jeûne a sur eux un effet comparable à la cortisone. Autrement dit les patients qui avaient en moyenne presque deux heures de raideur matinale, n’ont plus que vingt minutes de dérouillage ! (Tableau ci-après, colonnes rouges) D’autres marqueurs comme l’index articulaire déjà décrit par Lithell diminue de 1/3 (colonnes jaunes) et un marqueur biologique de l’inflammation, la vitesse de sédimentation* diminue aussi de 1/3 ! (Colonnes vertes).
L’ensemble de ces résultats spectaculaires a de quoi intéresser normalement le monde entier ! Il s’agit de véritables études scientifiques.
Elles montrent que le jeûne apporte la preuve d’une amélioration clinique et para clinique incontestable !
Elles montrent que le jeûne a des effets anti-inflammatoires dans la polyarthrite rhumatoïde !
Important
Même si le Jeûne réduit ou supprime les imaladies inflammatoires il ne peut être envisagé comme un « one shot ». Vous devez jeûner au moins une fois par an et border vos jeûnes d’une alimentation de bon sens (selon le Dr Christian Bouchot)
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